Avec le STJV : pour que les travailleur·ses du jeu vidéo soient aux manettes !
De tradition ultra-libérale, l’industrie du jeu vidéo n’est pas exactement un havre de paix pour les travailleur·ses. Harcèlement, sexisme, horaires démesurés, bas salaires, écoles hors de prix, manque de reconnaissance… Jusqu’en 2017 et la création du Syndicat des travailleur·ses du jeu vidéo (STJV), les patrons et le système avaient plus ou moins le champ libre pour essorer les salarié·es au nom de la « passion ». Les entreprises lilloises n’ont pas manqué de prendre le train en marche, Ankama et Ludogram en tête.

« En plus, c’est eux qui te snobent avec leur tronche à faire du snowboard et des cunnis à la Sorbonne, s’donnent bonne conscience en s’rattachant à une soit-disant cause noble sans qu’les premiers concernés l’cautionnent », s’agace le rappeur Vîrus dans son titre Champion’s league.
Le 28 février dernier, 180 cheminotEs se sont rassembléEs devant le siège SNCF Nord au milieu des grands buildings d’Euralille. Sur leurs chasubles rouges on pouvait lire : LILLE, LENS, LOMME, SOMAIN, DUNKERQUE, mais aussi MARSEILLE. Leurs revendications ? Les mêmes que depuis des années (
Depuis le dé
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Héritier.e, dur métier, mais qui sont les cinq enfants de Bernard ?
Vous aussi vous avez envie d'être pété.e de thunes, avoir tellement de pognon que faire un chèque hyper badass pour sauver Notre-Dame de Paris, ça sonne comme un petit cadeau (quasiment 4 fois le montant du Téléthon à soi tout seul) ? Pour arriver à ce degré d'excellence, la chance de Bernard Arnault ne s'est pas faite toute seule, ni en un jour. Retour sur la cascade d'événements où Bernard Arnault usant de ruse a pu mettre à sac le groupe Boussac.
Éric Louis

Au printemps, La Brique revenait en détail sur l’occupation du théâtre Sébastopol. Pendant une centaine de jours, des intermittent.es, syndicats et soutiens ont occupé une centaine de théâtres en France pour revendiquer plus d'équité dans leurs conditions de travail et plus largement pour dénoncer la mauvaise gestion de la crise sanitaire. Malgré la réouverture, le naufrage continue...



À l'Université de Lille, la crise sanitaire a dégradé les conditions d'examens. Une nouvelle fois, l'équipe du président de l'Université, Jean-Christophe Camart, est pointée du doigt pour son improvisation et sa gestion calamiteuse, laissant les enseignant.es dans le flou le plus total, sacrifiant au passage les étudiant.es, désabusé.es par une situation où le silence de la présidence règne.
Dans le cadre de Lille Capitale Mondiale Universelle et Interstellaire du Design, après le « showroom » du Tri Postal, nous sommes allés visiter, entre deux confinements, à Saint-Sauveur l’exposition sur des projets d’aménagement du territoire intitulée « Les usages du monde ». Ce que nous avons vu : l’éloge du productivisme capitaliste, sous un épais et gras vernis de bonne conscience.
Au début de la crise sanitaire, on a beaucoup parlé d’union nationale et de l’importance de mettre en suspens les conflits habituels face aux nouvelles urgences. Fallait-il uniquement se borner à se confiner et faire confiance à l’État ? Bien vite, il est apparu que le contrôle des sorties exercé par le gouvernement s’effectuait au détriment des populations « les plus fragiles ». Face à cet abandon, face à la réclusion, la solidarité est redevenue un acte militant. Des collectifs, parfois informels, parfois regroupés sous forme de brigade, ont été amenés à penser de nouveaux modes d’action.
Pendant le confinement, quelques personnalités entreprenantes se sont révélées. Solidaires dans l'âme, souvent issues de milieux aisés mais ayant bien compris l'importance d'être proche des personnes « en grande difficulté » et « vulnérables », dont les conditions d'existence étaient déjà tendues avant le confinement et que celui-ci n'a pas améliorées. Bref, les pauvres, les prolétaires, les sans-domicile-fixe. Nous proposons de refaire le portraits de ces héros en carton.
Un jeune cordiste de 21 ans meurt au fond d’un silo.#Le procès met en évidence les responsabilités de l’usine Cristanol, géant sucrier de la Marne. Pourtant le groupe Cristal Union, propriétaire de la filiale Cristanol, n’est pas sur le banc des prévenus. Drame ouvrier contre impunité patronale. Quand la justice sert les intérêts des puissants.