Avec le STJV : pour que les travailleur·ses du jeu vidéo soient aux manettes !
De tradition ultra-libérale, l’industrie du jeu vidéo n’est pas exactement un havre de paix pour les travailleur·ses. Harcèlement, sexisme, horaires démesurés, bas salaires, écoles hors de prix, manque de reconnaissance… Jusqu’en 2017 et la création du Syndicat des travailleur·ses du jeu vidéo (STJV), les patrons et le système avaient plus ou moins le champ libre pour essorer les salarié·es au nom de la « passion ». Les entreprises lilloises n’ont pas manqué de prendre le train en marche, Ankama et Ludogram en tête.

« En plus, c’est eux qui te snobent avec leur tronche à faire du snowboard et des cunnis à la Sorbonne, s’donnent bonne conscience en s’rattachant à une soit-disant cause noble sans qu’les premiers concernés l’cautionnent », s’agace le rappeur Vîrus dans son titre Champion’s league.
Un jeune cordiste de 21 ans meurt au fond d’un silo.#Le procès met en évidence les responsabilités de l’usine Cristanol, géant sucrier de la Marne. Pourtant le groupe Cristal Union, propriétaire de la filiale Cristanol, n’est pas sur le banc des prévenus. Drame ouvrier contre impunité patronale. Quand la justice sert les intérêts des puissants.
Le 28 février dernier, 180 cheminotEs se sont rassembléEs devant le siège SNCF Nord au milieu des grands buildings d’Euralille. Sur leurs chasubles rouges on pouvait lire : LILLE, LENS, LOMME, SOMAIN, DUNKERQUE, mais aussi MARSEILLE. Leurs revendications ? Les mêmes que depuis des années (