Qui prend une vie... perd sa vitre !
En juin 2019, alors que les libérations d’animaux d’élevage et les dégradations de miradors de chasse, boucheries et abattoirs se multiplient en France, une commission d’enquête de l’Assemblée nationale demande l’élargissement des moyens de lutte contre la radicalisation aux mouvements « véganes »1. Dans ce contexte de criminalisation, nous avons suivi le procès de militant.es antispécistes soupçonné.es de dégradation de vitrines de commerces dans la métropole lilloise.

















Dans le numéro précédent, on évoquait la répression subie par le mouvement antispéciste lillois
En voulant sauver les animaux, on finit par être mis en cage. C'est le cas de deux militant.es antispécistes mis.es en détention provisoire le 8 février 2019 après 48h de garde à vue avec deux autres militant.es placé.es sous contrôle judiciaire. Cette répression d'une lutte politique s'inscrit dans la lignée de plusieurs procès contre des personnes soupçonnées d'avoir commis des dégradations et incendies sur des boucheries, poissonneries et restaurants entre avril 2017 et janvier 2019. La Brique s'est penchée sur le sujet et vous retrace leurs histoires.