Ils n'en laisseront pas une mouette !
Organisée tous les 2 ans, la Fête de la Mer se déroulait cette année entre le 13 et le 16 juillet 2023 à Boulogne-sur-Mer avec, comme invités d’honneur, quelques vieux voiliers, reproductions récentes ou navires d’époque à plusieurs mâts. On pouvait aussi y entendre des chansons de marins qui faisaient venir à la bouche le goût des embruns et de la bière : une manière de folkloriser pour atténuer la réalité des temps terribles de la conquête des océans par les puissances coloniales européennes. Discipline de fer pour les équipages, esclavage et extermination pour les populations, exploitation des ressources et anéantissement des cultures indigènes, les entrepreneurs s’appelaient alors navigateurs. Surtout, hier comme aujourd’hui, investisseurs et responsables politiques défendent leur vision de la mer et de l’aménagement du littoral, productiviste et mercantile.
















Mickaël Correia est journaliste à Mediapart et spécialiste des questions environnementales. Après un premier ouvrage nommé « Une histoire populaire du football » sorti en 2018, il vient d’en publier un second, « Criminels climatiques »1. Dans cette interview, il nous parle des « multinationales qui brûlent notre planète », des victimes et des luttes à construire.
Un géant belge de la frite surgelée sévit dans notre région. Installé depuis 2008 au Nord-Ouest de la métropole lilloise (derrière la frontière),
Un projet touristique aussi mégalomane qu’inquiétant débarque sur nos côtes : la construction du plus grand zoo tropical sous serre du monde est envisagée sur la Côte d’Opale. Les promoteurs présentent leur délire comme un bijou d’écologie et une opportunité économique sans précédent. La mobilisation s’organise contre cette absurdité. Bienvenue à Tropicalia, paradis lucratif pour quelques-un.es, enfer pour tous les autres.
La crise sanitaire n'a pas condamné notre mode de production, bien au contraire. Dans les médias, les patrons de la grande distribution ont été érigés au grade de généraux, invisibilisant ainsi les producteurices alternatifs. Comme si l'injonction à consommer en masse sans se soucier de la qualité des produits était la seule possibilité offerte. Pourtant, le secteur de l'alimentation alternatif a rempli une fonction importante pendant la crise et a eu, malgré tout, le vent en poupe.
Grandes transformations en perspective sur la terre des Muchaux ! Située entre Lambersart et Saint André, ce lopin de terre est dans le viseur du Plan Local d’Urbanisme (PLU 2). Alors que la métropole lilloise (MEL) est l’un des territoires de France les moins dotés en espaces verts, le PLU 2 prévoit encore de le bétoniser. Mais la contestation s’organise parmi les habitant.es pour sauver le terrain.