Ces médias qui « nous prennent en otages »
Gilles Balbastre est journaliste. Après avoir travaillé pour France 2 et M6, il se dirige vers la critique des médias, collaborant notamment avec Acrimed et Le Monde Diplomatique. Il est connu pour avoir réalisé, avec Yannick Kergoat, le film « Les Nouveaux Chiens de garde » (2012) et plus récemment, en 2015, « Vérités et mensonges sur la SNCF ». Alors que les médias dominants poursuivent leur combat contre le service public, Gilles Balbastre nous parle du traitement médiatique des luttes.
















À l’heure des mobilisations contre la loi Vidal et la sélection à l'entrée de l'université, les étudiant.es exilé.es connaissent déjà des logiques de tri et se heurtent à de nombreux obstacles. Au lieu d’apporter son soutien à ses étudiant.es, quel que soit leur statut, l’Université de Lille, épaulée par la préfecture, renforce les inégalités entre les étranger.ères qu'elle accueille en se focalisant sur un programme d’exception.
Présenté en conseil des ministres le 21 février 2018 par Gérard Collomb, le projet de loi « pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif » a été adopté en première lecture par l’Assemblée nationale le 23 avril. Il sera discuté au Sénat en juin. Il affaiblit la garantie des droits fondamentaux pour les exilé.es et accentue encore la maltraitance institutionnelle.
Le 24 octobre, les flics évacuaient le camp de réfugié.es de la friche Saint-Sauveur. Troisième fois en un an que la préfecture disperse les exilé.es pour mieux les contrôler et les invisibiliser. Alors que les discours et les méthodes se durcissent, le mouvement de solidarité, lui, se renforce.
2 Septembre 1939 : l'ordre de mobilisation générale appelle les patriotes à une énième boucherie à la gloire de la religion drapeautique. Ah ça, quand il faut sonner le clairon, nos dirigeants va-t'en guerre répondent toujours « présents ! » Quand il s'agit d'aller crever dans une tranchée par contre y'a plus personne, si ce n'est les prolos et les troupes coloniales ! Aujourd’hui, les descendant.es des tirailleurs africains vivent avec bien peu d’informations sur le parcours de leurs ancêtres. Lorsque Bouchra se met en tête de retrouver la trace de son arrière-grand-père, elle découvre comment l’État français profite de l’oubli des familles pour économiser sur l’entretien des tombes d’anciens combattants.
