Craignant les effets d’une grave crise de légitimité, les élus de notre démocratie représentative tentent de parer à la critique en agitant les dispositifs participatifs. Objectif affiché : « remettre le citoyen au centre de la décision ». Ben voyons...
« La vie d’un conseil de quartier à Lille, elle est autonome, elle est, je dirais même... bon je ne vais pas dire indépendante, parce que les conseils de quartiers à Lille sont dirigés par des élus... » [1] Hésitant et contradictoire, le propos émane pourtant d’un spécialiste en la matière : Walid Hanna est président du conseil de quartier de Vauban-Esquermes, et adjoint au maire de Lille à la Politique de la ville. Un conseil de quartier serait donc « autonome », mais « dirigé »... Curieux.




La région Nord – Pas de Calais a pris l'habitude d'affoler tous les indicateurs de pauvreté. Pourtant, à y regarder de près, le malheur des populations de la région a largement été « compensé » par le bonheur d’une poignée de capitalistes locaux. Plongée dans les stratégies de reconversions juteuses des Grandes Familles du Nord.






C’est du Sarko avant l’heure. Travailler plus pour gagner plus ! Quand le grand manitou Mauroy demande en 1992 à sa fidèle Lyne Cohen-Solal d’oeuvrer au “ rayonnement de la métropole lilloise ” en plus de son job de rédac’ chef au PS à Paris, aucun des deux ne se doute qu’on en reparlerait… seize ans plus tard dans le bureau d’un juge lillois, tous deux mis en examen*. Des heures sup’ bien payées. 4500 euros mensuels en deux jobs. En 1992, la somme est coquette, disons un salaire de cadre presque sup’. 