La fameuse « théorie du genre » s’est imposée dans le débat public suite à l’ouverture du mariage aux couples de même sexe et à l’expérimentation de l’ABCD de l’Égalité. Réveillant les sensibilités de tout poil, sa surmédiatisation a mis au jour quelques unes des tensions qui parcourent la société de sa base jusqu’au sommet. Mais à bien y regarder, la fumeuse « théorie du genre » navigue entre amalgames, désinformation et cadrage des perceptions. Un pas de côté s’impose donc pour retrouver le Nord et tenter de comprendre les enjeux de cette polémique…
c'est toi l'dessert !
Quand on a décidé de plancher sur le féminisme, on s'est direct dit qu'il fallait ouvrir nos pages à la plume de Clemmie Wonder, une blogueuse lilloise qu'on aime vraiment bien. Elle a accepté tout de suite de nous pondre un texte, et de nous donner quelques petits conseils bien mordants.

Le changement d'état civil pour les personnes transgenre relève systématiquement du parcours du combattant. L'absence de cadre juridique ouvre la porte à de nombreux cas de transphobie tant au sein des services administratifs que parmi les médecins... Quand ce ne sont pas des « spécialistes » douteux qui occupent le terrain.
On le sait, le sexisme est monnaie courante dans la rue. On le sait aussi, la nuit la menace d'une agression se fait encore plus pressante pour les femmes. C'est en partant de ces constats et ressentis qu'a été créé en 2013 le collectif lillois « We own the night ». Leur démarche : élaborer un travail de réflexion et de création autour de ces vécus. A leur actif déjà, une enquête sociologique, une exposition et un spectacle de slam.
Où en est le féminisme français aujourd'hui ? Quelles sont ses perspectives politiques ? Comment la critique du « genre » sert-elle les perspectives émancipatrices ? Voilà quelques-unes des questions qu'on a posées à Sophie Noyé, qui achève une thèse sur les recompositions des théories féministes depuis les années 1980.
La Brique, journal créé en mixité hommes / femmes, a voulu entendre des médias libres organisés en non-mixité. Des membres de la revue Timult, et le collectif de l’émission de radio Dégenré-es ont accepté de répondre à quelques questions. Une occasion pour La Brique, au fil de ces échanges, de réinterroger son sexisme et de publier un papier dans son numéro 42. 
Alors qu’elle était au cœur des luttes politiques jusqu’au début de l’année dernière, la question de l’ouverture de la PMA aux couples lesbiens a depuis été enterrée en douce par le gouvernement. Un bouquin récent a relancé la controverse. Avec à la clé une question cruciale : comment créer les conditions de l’égalité, tout en luttant contre les dérives technologiques ?
L’une étudiant l’éducation à l’égalité, et l’autre l’éducation à la sexualité, l'attention de nos deux chercheuses s'est vite portée sur la polémique actuelle autour du « dgendeur ». Partant du buzz médiatique qui a explosé en janvier et février derniers, elles ont exploré la partie immergée de l'iceberg et, petit à petit, ont découvert les ramifications de cette nébuleuse dans laquelle s'entremêlent les multiples voix réactionnaires. Étudiant les sites et blogs des associations qui ont fait le buzz , elles ont recensé les divers procédés grâce auxquels le mouvement se donne une image policée et populaire. Les masques tombent pour découvrir ce qui fonde l'efficacité d'un tel mouvement d'hostilité .





