Pousse ton caddie camarade !
Martine Aubry est socialiste. Pas « socialiste et libérale » comme Delanoë, non non, socialiste – tout court. Et elle le clame haut et fort depuis le « pôle des reconstructeurs » [1].
Martine Aubry est socialiste. Pas « socialiste et libérale » comme Delanoë, non non, socialiste – tout court. Et elle le clame haut et fort depuis le « pôle des reconstructeurs » [1].
Blaze : C’est le pseudonyme du tagueur. A l’origine c’est une marque que l’on fait sur les arbres ou le bétail.
Crew : C’est le groupe. Le tag peut se pratiquer seul, certes, mais la majeure partie du temps, les writers se réunissent en crews.
Les luttes anti-tag se succèdent, à chaque fois plus dispendieuses. Malgré cela, le phénomène demeure. Les tagueurs ne quitteront pas le Lille rêvé par Aubry. Découverte d’un milieu, d’une histoire, d’une ville… et d’une résistance.
Au 1er juillet dernier, l’entreprise Stop-Graff change de convention collective, au détriment des salariés. La jungle du « marché » (si cher au socialisme lillois) prend le dessus. Le « team Aubry » engage des milliers d’euros pour remplir les caisses d’une boîte « compétitive », aux salariés victimes d’une « flexibilité » nauséabonde.
C’est à New York durant les années 60 que le phénomène des tags, le Graffiti writing, est apparu. Cette pratique s’est avérée comme une source d’expression brute pour une jeunesse oubliée et opprimée, celle des ghettos noirs et portoricains.