Haute-voltige de basse politique
Le 24 juillet 2019, Violette Spillebout , après bien des péripéties, a finalement été investie candidate En Marche à la Mairie de Lille... Une occasion de revenir sur le duel qui l'a opposé à Valérie Petit.
Sortez les pop-corn, le premier round pour le trône municipal commence ! Et ça pique déjà, à coup de petites phrases, de coups bas, trahisons et improbables alliances ! Fermez les yeux, ça va cogner ! Certain.es des futur.es candidat.es dégustent d’ores et déjà quand d’autres esquivent de justesse pour s’assurer la victoire. Le camp En Marche, divisé avec deux candidates à la Mairie, ne sait pas où donner de la tête, pour le plus grand plaisir de Martine.

















Au sortir de la guerre, Georges Orwell écrivait : « lorsque les fascistes reviendront, ils auront le parapluie bien roulé sous le bras et le chapeau melon. » Autrement dit, si vous guettez le retour des fascistes, ne vous fatiguez pas les yeux à scruter l’apparition de moustaches ou de costumes en cuir, ni à tendre l'oreille, attentifs au bruit des bottes sur le pavé, cherchez plutôt du côté des respectables. C'est en tout cas ce que conclut Ugo Palheta, sociologue à l'Université de Lille et auteur du récent ouvrage La possibilité du fascisme : France, la trajectoire du désastre.
Le mouvement des gilets jaunes nous questionne au sein de la rédac’. Dès le début du mouvement, les critiques tournent en boucle : ces gilets jaunes ne se mobiliseraient que pour leurs bagnoles, contre les taxes, bref, pour leur pouvoir d’achat sans autre considération politique et sociale. On entend aussi que c’est un mouvement de fachos, de petits patrons. Alors, on a mis le nez dedans, AG, blocage de ronds-points, papotes et discutes avec des gilets jaunes. Retour sur un mois de mobilisations à travers des épisodes vécus par la rédac’, à Lille et aux alentours. Morceaux choisis.

