Une étincelle suffit à mettre le feu à toute la place

Les samedis 21 et 28 novembre, deux rassemblements contre la loi « sécurité globale » à Lille. Si les jours raccourcissent, on dirait bien que l’envie de déconfiner les colères est là. Nous avions envie de revenir sur les événements qui ont principalement consisté en des prises de parole de différents collectifs plus ou moins institués (plutôt plus que moins).



Ouvrière bretonne, Hélène a décidé de nous raconter la pression exercée à l'encontre des salarié.es pour aller travailler dans l'angoisse... Témoignage.

À Lille, ces derniers mois, ce serait la « paralysie », « l'asphyxie », « l'enfer », la « galère », voire « l'anarchie », et même le « chaos ». C'est bien simple : « la situation est explosive ». En cause, le nouveau plan de circulation lillois, élaboré par la municipalité avec l'objectif de limiter le trafic dans l'hyper-centre. Monté en psychodrame par La Voix du Nord, il semble surtout refléter la « pagaille » au sein de la rédaction du journal, qui n'hésite pas à en faire des caisses.
Depuis sa création en 2007, La Brique analyse régulièrement la situation des réfugié.es bloqué.es sur le littoral du nord de la France. Au fil des années, nous avons recueilli dans nos colonnes leurs paroles et réalisé des reportages sur leurs conditions d'accueil déplorables, et sur la surenchère sécuritaire qu'illes subissent. Nous avons choisi de dénoncer dans ces pages
Un mois
Le 22 février 2015, le journal est verbalisé par la police municipale pour avoir vendu le canard à la criée. On refuse de payer, la mairie nous intente un procès. Lors de l’audience du 4 octobre devant le tribunal de proximité, la décision de justice a été mise en délibéré au 8 novembre. Un mois pour le juge, ce n'est pas de trop pour réviser ses fondamentaux. C’est donc aujourd’hui que l’issue de ce procès rocambolesque a été dévoilée. Et heureusement, La Brique a été relaxée. 